Frequently Ask Questions

Dites Donc !

Il n'y a ici ni autorité, ni qui a tort ou raison ; il s'agit de réfléchir sérieusement, d'observer ensemble « CeQueNousSommes » et ce qu’« EstLeMonde », d'examiner ensemble à la fois la Personne Intérieure et Extérieure. Ne nous laissons ni convaincre de quoi que ce soit, ni persuader d'un certain point de vue, ni influencer en quoi que ce soit ; ce qui serait une situation de propagande.

En commençant par observer, par apprendre, non pas dans des livres, mais apprendre par nous-même en regardant, en écoutant tout ce qui se passe en nous et autour de nous, nous sommes Humains, c'est-à-dire quelqu'un capable d'avoir une réelle affection et par conséquent une qualité de présence à soi mêlée à une qualité de relation à l'autre.

Arguments Sur La Psychologie

Psychologie:

Dérivé du grec « psyché » (l’âme, le souffle, l’esprit) et « logos » (la parole), la psychologie appartient à la catégorie des sciences humaines. Elle vise la compréhension de l’activité psychique et des comportements qui lui sont associés.

Qu’est-ce qu’un Psychologue ?

Une prémisse s'impose dans notre contexte, et nous voulons pour cela noter la disparité, ou l'inexistence de législation et texte réglémentaire fondamentaux de la profession dans notre région en général, et plus précisément dans notre pays le Cameroun. Nous pensons ici que nous ferons seulement référence à la législation française qui inspire de manière constante la gestion et la régulation des activités liées à la Psychologie.

En France donc, et en admettant que par attavisme ce sera aussi le cas au Cameroun, l’usage du titre de psychologue, accompagné ou non d’un qualificatif, est protégé et défini par la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 publiée au Journal officiel du 26 juillet 1985. Un Psychologue est un professionnel de la psychologie, titulaire a minima d’un master professionnel (DESS) en psychologie clinique et psychopathologie. Cette formation universitaire spécifique allie enseignement théorique et enseignement pratique.
Afin de protéger les usagers, les psychologues sont, à l’instar des professionnels de santé, enregistrés auprès de la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales), au sein du répertoire Adeli et identifiés par un numéro du même nom.

Qu’est ce qu’un Psychologue clinicien ?

Au cours de son cursus, le psychologue se spécialise dans un champ particulier de la psychologie. Les qualificatifs qui encadrent le titre de « Psychologue » (psychologue clinicien, neuropsychologue, psychologue du développement, psychologue cognitiviste, psychologue comportementaliste, etc.) précisent le champ d’exercice du psychologue et/ou ses orientations théoriques.
La psychologie clinique « est une psychologie individuelle et sociale, normale et pathologique ; elle concerne le nouveau-né, l’enfant, l’adolescent, l’homme mûr et enfin le mourant » définit Didier Anzieu (1983). En opposition à la situation de laboratoire où le psychologue manipule des variables, le psychologue clinicien travaille dans la rencontre inter-subjective, avec un sujet humain doué d’un inconscient.
Daniel Lagache résume en ces termes le programme de la psychologie clinique : « Envisager la conduite (d’un sujet) dans sa perspective propre ; relever aussi fidèlement que possible les manières d’être et de réagir d’un être humain concret, complet, aux prises avec une situation ; chercher à en établir le sens, la structure, et la genèse ; déceler les conflits qui la motivent et les démarches qui tendent à résoudre ces conflits. »

La psychanalyse a une place centrale dans la formation théorique et méthodologique du psychologue clinicien.

Le Psychologue et les autres « PSY » ?

Psychiatre

Le psychiatre est un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement médicamenteux des troubles psychiatriques.
Certains psychiatres sont également psychothérapeute et/ou psychanalyste.
Dans certaines prises en charge psychiatre et psychologue travaillent en complémentarité.

Psychanalyste

Le psychanalyste est un professionnel formé à mener des cures psychanalytiques. Le titre de psychanalyste n’est pas protégé. La condition première tient à l’analyse personnelle du psychanalyste puis à la reconnaissance d’un cursus de formation au sein d’une association psychanalytique. Comme le rappelle l’étymologie du mot – issu du grec « psyché » et « analysais » –, la visée première de la psychanalyse est une analyse de la pychée. Elle est fondée sur l’exploration de l’inconscient à l’aide de l’association libre et au travers de la relation transférentielle établie avec le psychanalyste. « La guérison vient de surcroît » disait Lacan, soulignant le caractère second (voire consécutif) de la thérapeutique.
De nombreux psychologues cliniciens, s’ils ne se déclarent pas psychanalystes, fondent leur pratique clinique en empruntant largement au répertoire théorique et méthodologique de la psychanalyse.

Psychothérapeute

Le titre de psychothérapeute est désormais réglementé. Seuls les médecins, les psychologues et les psychanalystes peuvent s’inscrire sur le registre national des psychothérapeutes et user du titre de psychothérapeute.

Psycho-sociologue

Généralement titulaire a minima d’un master en psychosociologie, le psychosociologue intervient dans les organisations inscrites dans une dynamique de changement, engagées dans un processus de réflexivité ou traversant une crise. À l’articulation entre sujet, organisation, institution et société, il propose des dispositifs de travail qui favorisent la distanciation, la construction de sens et permettent le dépassement de situations de souffrance, l’élaboration de positionnements professionnels nouveaux.

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Chaque parcours de psychothérapie individuelle vise à résoudre des problèmes liés au profil clinique ou à la personnalité du sujet qui en fait la demande, et la durée du traitement est toujours liée à la complexité de la situation traitée, au-delà de l’orientation théorique spécifique de l’approche utilisée par le psychothérapeute.

La psychothérapie psychanalytique, en particulier, est orientée pour explorer comment l’inconscient influence les pensées et les comportements dans le présent du sujet: cela permet d’obtenir des changements durables avec des avantages sur la vie de la personne qui vont au-delà des symptômes manifestes, qui ne représentent souvent que l’expression la plus visible du malaise dont on se plaint.

La thérapie psychanalytique s’adresse donc à un large éventail de cas, ainsi qu’à toutes les personnes qui souhaitent réaliser un chemin de connaissance de soi et de croissance.

Comment fonctionne la psychothérapie psychanalytique ?

Les sessions sont généralement axées sur la vie présente et passée du sujet, avec la liberté de parler spontanément de chaque sujet, sans hiérarchies d’importance. Le thérapeute aide ainsi la personne à acquérir une meilleure compréhension de sa propre dynamique et dans l’analyse de tout modèle de référence ou événement significatif pouvant jouer un rôle dans les difficultés actuelles du client et / ou dans la formation de certains traits de sa personnalité.

Cela est possible parce que l’enfance, les relations significatives, les événements saillants, les émotions, les motivations et les sentiments inconscients jouent un rôle dans la détresse psychique, les comportements dysfonctionnels et inadaptés et la structuration de la personnalité.

Un autre facteur de changement est la relation thérapeutique qui se forme séance après séance entre le patient et le psychothérapeute, également le sujet de l’analyse car c’est une source importante d’informations sur le fonctionnement intrapsychique et interpersonnel du patient.

La psychothérapie psychanalytique utilise de nombreuses techniques, parmi lesquelles nous mentionnons la libre association et l’interprétation des rêves.

La durée et la fréquence des séances sont convenues entre le psychothérapeute et le client avec la liberté, au cours de la thérapie, de les modifier et d’en rediscuter.

Quels sont les bienfaits de la psychothérapie psychanalytique ?

Le thérapeute offre un environnement empathique et sans jugement, où le client peut se sentir en sécurité en racontant les sentiments ou les actions qui ont conduit à des difficultés et à l’insatisfaction dans sa vie, en élaborant les expériences émotionnelles et en acquérant ainsi une plus grande conscience et sérénité.

Parallèlement à ces expériences immédiates, la thérapie vise à résoudre l’image symptomatique de manière stable, mais aussi à améliorer le bien-être de la personne au point de la rendre plus efficace pour faire face à sa vie même à l’avenir après la conclusion de la thérapie elle-même, ne se contentant pas de travailler pour obtenir la seule disparition des symptômes.

Qu’est-ce que l’inconscient ?

L’inconscient, selon Freud, est le réservoir de sentiments, de pensées, d’émotions et de souvenirs qui sont en dehors de la conscience consciente. Les sentiments de douleur, d’anxiété et de conflit qui se trouvent dans notre inconscient peuvent affecter notre comportement et nos expériences, même si nous ne sommes pas conscients de la raison pour laquelle nous faisons ce que nous faisons.

Le but de la psychanalyse est d’aider le patient à développer la conscience de ces processus inconscients, afin que ses comportements dysfonctionnels puissent être modifiés.

Preuve de l’efficacité de la psychothérapie

Les développements récents en neurosciences et le développement d’outils de neuroimagerie tels que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle – IRMf et la tomographie par émission de positons – TEP ont permis aux chercheurs de détecter que la psychothérapie apporte des changements significatifs dans l’activité cérébrale des patients et en particulier dans certaines zones corticales et sous-corticales , les mêmes sur lesquels les médicaments psychiatriques agissent. Ces changements sont durables et étroitement liés à l’amélioration clinique du patient.

Types de « suivis » psychologiques et approches théoriques

Les différents types de « suivis » psychologiques

  • Le conseil psychologique

Il s’agit d’un suivi ponctuel dont l’objectif principal est l’orientation. Le psychologue clinicien offre un espace pour faire le point sur les difficultés d’un patient. Ce type de suivi peut donner lieu à un bilan psychologique. Il peut éventuellement déboucher sur une psychothérapie.

  • L’accompagnement psychologique

Également connu sous le nom de « psychothérapie de soutien », il s’agit d’accompagner un patient pour l’aider à surmonter une épreuve particulièrement difficile, telle que la maladie grave, la découverte d’une maladie chronique, le deuil, le divorce, le licenciement, le harcèlement, une situation de rupture, etc. L’accompagnement psychologique peut également être envisagé dans des moments de moindre intensité dramatique mais de profond changement, tels que la réorientation professionnelle, le coming-out, etc. L’accompagnement psychologique a une durée variable et peut également déboucher sur une psychothérapie.

  • L’intervention de crise

Caractérisée par son intensité et sa brieveté, il s’agit d’une intervention dite en situation d’urgence, suivant généralement l’exposition à une situation traumatique (accident, attentat, agression, viol etc.). La question de l’urgence psychologique faisant aujourd’hui débat (« Existe-t-il des situations d’urgence psychologique ? »), et le vécu d’urgence étant très subjectif, il est parfois difficile, hormis le critère d’extrême brieveté, de différencier franchement ce type de suivi du précédent.

  • La psychothérapie

Comme son nom l’indique, la psychothérapie a, en soi, une visée thérapeutique. Elle est en général motivée par une envie de changement et/ou d’amélioration, par un désir de travail sur soi, ou encore par la volonté d’en finir avec des symptômes (dépression, anxiété, phobie, idées noires, etc.) qui expriment une souffrance psychique. L’objectif d’une psychothérapie est la résolution, par le patient lui-même, de ses difficultés, et ce à travers la relation qu’il établit avec le psychologue.

Au décours d’une psychothérapie, le patient accède à un savoir sur soi, « nouveau » ou refoulé, et dévellope ses capacités personnelles d’élaboration psychique et de réflexivité. Il gagne une certaine autonomie face aux difficultés qu’il subissait, de sorte qu’à l’issue du processus thérapeutique il n’a plus besoin du lien établi avec le psychothérapeute.

La durée d’une psychothérapie est variable et son cadre (dispositif, fréquence, durée et tarif de la séance) est défini avec le patient lors des premières consultations. La psychothérapie ne se limite pas aux troubles psychiques : la relation entre psychisme et immunité étant aujourd’hui avérée, elle peut être aussi envisagée dans le cadre de certains troubles somatiques.

La thérapie d’inspiration analytique, qu’est-ce que c’est ?

La thérapie analytique trouve ses fondements dans la psychanalyse élaborée par Sigmund Freud. Ce type de thérapie envisage les difficultés rencontrées par une personne comme ayant leurs origines dans des conflits de l’enfance. Ainsi, en comprenant l’impact des premières relations et la manière dont elles nous ont construits, il est possible de repérer des schémas inconscients qui conduisent une personne à vivre des situations déplaisantes ou à répéter certains comportements invalidants.

L’objectif de la thérapie analytique est de vous aider à retranscrire votre histoire afin de mieux déterminer la cause de certains blocages qui peuvent vous conduire à vivre de manière répétée certaines situations ou états affectifs qui vous empêchent de vous épanouir. La thérapie analytique permet d’acquérir une meilleure connaissance de soi afin de redéfinir son rapport à soi-même et au monde.  La technique analytique se base sur l’exploration de votre histoire personnelle, l’analyse du contenu du discours et/ou des rêves afin d’accéder à une meilleure compréhension de votre dynamique psychique. Ce type de thérapie permet également de reconstruire la trame de votre histoire personnelle à travers un travail portant sur le sens donné aux évènements vécus et favorise, ainsi, l’émergence d’une résilience (capacité à surmonter les évènements difficiles)  qui vous est propre.

La thérapie d’inspiration analytique a pour but la compréhension de l’origine du symptôme et rend l’énergie qui est immobilisée par les conflits inconscients. La relation de transfert mis en place entre le patient et le thérapeute sera la base. Elle apporte une aide concentrée sur certains conflits, la base est l’interprétation verbale proposée par le patient. Elle vise à l’explicitation des conduites et à pour but, la disparition de ces conflits. La psychothérapie analytique permet de bénéficier d’un équilibre relatif, de s’accommoder de ses particularités et cela même si elles restent marquées d’un signe névrotique ou psychotique.

La psychothérapie d’inspiration analytique possède une indication plus large que la cure dite psychanalytique, où dans plusieurs cas, l’analyse est contre-indiquée particulièrement en raison de vulnérabilité du patient et de son “Moi”. L’exercice porte sur le conflit psychique du patient et repose sur la libre association d’idées, c’est à dire de se laisser aller à la libre parole, de verbaliser tout ce qui passe par la tête même si cela n’a pas de sens, de lien entre les idées y compris l’évocation de rêves. La thérapie se conclut lorsque les conflits psychiques ne sont plus un poids à porter et que la personne se sent prête à affronter le quotidien avec ses propres moyens et sans l’aide d’un thérapeute.

La consultation psychologique peut être : individuelle, de couple ou familiale.

Toujours ajustée au plus près du patient, la consultation psychologique prend ainsi des formes différentes selon qu’il s’agisse de patients enfants, adolescents, adultes, seniors ou nourissons.

Les quatres principales approches théoriques en psychologie
Une approche théorique est une « grille de lecture » à laquelle le psychologue se réfère pour apréhender la problématique personnelle du patient et pour élaborer son travail. Aux fondations de la pratique clinique, l’approche théorique détermine la méthode et les outils de travail du psychologue.
Les quatres principales approches théoriques en psychologie sont brièvement présentées ci-après.

  • L’approche psychanalytique (psychodynamique)

Au coeur de l’approche psychanalytique, il y a le sujet pensant doué d’un inconscient. À travers la relation établie avec le psychologue, le patient travaille à l’élaboration de conflits inconscients. Au fil du travail, le patient éclaire le présent à la lumière du passé refoulé. Au cours de ce processus de mise en sens, le patient se dégage progressivement de ses problématiques actuelles.

  • L’approche systémique

Dans l’approche systémique, le psychologue accorde une place centrale à l’analyse des différents systèmes de relations auquel le patient appartient : système familial, système social, système professionnel, etc. Dans l’approche systémique, le symptôme, bien que porté par un individu, est à entendre comme l’expression d’un dysfonctionnement du système. L’enjeu d’un travail dans une perspective systémique réside dans la réduction de la souffrance des membres du systèmes via l’assouplissement et l’accroissement des possibilités fonctionnelles du système.

  • L’approche humaniste

L’approche humaniste est centrée sur le présent et met l’accent sur la responsabilité personnelle du patient face à ses choix de vie. Le psychologue aide l’exploration consciente de soi, en termes de besoins, d’aspirations et de valeurs, et soutient l’expérimentation de nouvelles façons d’être ou d’agir.

  • L’approche cognitivo-comportementale

L’approche cognitivo-comportementale postule que les difficultés d’ordre psychologiques sont la conséquence de pensées (cognitions) et de comportements inadéquats appris par le patient. Centré sur le symptôme, le psychologue enseigne des stratégies au patient en vue de remplacer des comportements ou cognitions « inadaptés » par des croyances et des actions plus en phase avec son environnement.

Bref Ditionnaire PSY

Synonymes : incapacité à se déplacer, difficultés de coordination

Signification : incapacité à effectuer des mouvements coordonnés et visant un but / trouble dû à une lésion cérébrale.

Étymologie : du grec apraxia = inaction, composé de a - priv et du thème de prassein = opérer

Cette incapacité n’est pas due à des altérations des fonctions motrices, et encore moins à un manque d’héritage intellectuel du sujet.

Plus précisément, deux types différents d’apraxie peuvent être identifiés:

  • Apraxie idéatoire : consiste en des lésions de la région temporale gauche (droite pour les gauchers), ce qui conduit à une incapacité à effectuer des actions complexes, car la capacité d’effectuer des actes plus simples en succession fait défaut en premier lieu.
  • Apraxie idéomotrice: elle consiste plutôt en l’incapacité d’accomplir des actes simples, la plupart du temps symboliques et expressifs. Dans ce cas, cependant, le patient n’a pas une perception mentale exacte et est donc capable de les répéter s’il est observé chez d’autres sujets. Ce type d’apraxie peut affecter des parties spécifiques du corps, dans ce cas, il est appelé innervation.
  • Apraxie acro-cinétique: provoque des blessures dans les zones prémotrices, un manque de fluidité, de lenteur et de maladresse. Sous cette forme, les mouvements spontanés et volontaires sont les plus touchés.
  • Apraxie constructive : elle est causée par des lésions cérébrales et implique l’incapacité de produire des constructions tridimensionnelles ou des dessins bidimensionnels, à mémoire que par imitation.

À cet égard, Costa et Caltagirone clarifient ces concepts lorsqu’ils écrivent : « L’apraxie comprend un large éventail de troubles qui ont en commun l’incapacité d’effectuer des gestes précédemment appris, non explicables sur la base de troubles élémentaires du sens ou du mouvement ou de la compréhension du langage. L’apraxie peut se manifester par l’incapacité de produire des mouvements corrects en réponse à une commande verbale ou par la difficulté d’imiter un mouvement effectué par l’examinateur ou, encore une fois, comme une incapacité à produire des mouvements visant à l’utilisation et à la manipulation d’un objet. Schématiquement, on distingue l’apraxie idéatoire et idéomotrice. [...] Les capacités praxiques sont étayées par différents circuits neuronaux qui fonctionnent en parallèle, tels que le système pariéto-frontal et fronto-striatal. Étant donné que les zones du cortex moteur et prémoteur et les aryétales pariétales se projettent vers les noyaux gris centraux, il est plausible d’émettre l’hypothèse que les noyaux gris centraux sont impliqués dans la transformation des plans d’action en actes moteurs. En conséquence, un dysfonctionnement des noyaux gris centraux peut faire ressortir des erreurs apraxiques, bien qu’un syndrome apraxique complet nécessite très probablement une implication pathologique des zones corticales. [...]"

Dans ces quelques lignes, la signification de l’apraxie est bien résumée, ainsi que ses conséquences et ses limites pour montrer l’importance que les lésions du cortex cérébral peuvent avoir.


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